TEST 15 JOURS

Start-up, industriels, partenaires : quel bilan pour Future4care ?

En février dernier se lançait Future4care, un lieu dédié à l’accueil des start-up en santé co-créé par Capgemini, Generali, Orange et Sanofi. Alors que l’accélérateur accueille cette semaine sa deuxième promotion de start-up, quel bilan tirer après huit mois d’activités ? mind Health a interrogé KapCode et WhiteLab Genomics, deux start-up du premier batch, le laboratoire Biocodex, qui a rejoint l’aventure en tant que partenaire, et Yannick Menel, directeur du programme.

Par Sandrine CochardRomain Bonfillon. Publié le 18 octobre 2022 à 21h21 - Mis à jour le 03 janvier 2023 à 14h58

Future4Care vient tout juste de révéler le nom des 19 start-up qui composent son  deuxième “batch” (promotion). Toutes proposent, comme celles de la première promotion révélée en décembre dernier, de faciliter l’accès des soins à distance et/ou de mettre le numérique au service de la médecine personnalisée. 

La philosophie et l’ambition de cet incubateur reste inchangée : être à la fois un accélérateur et un business club. En un an, trois grands incubateurs en santé ont vu le jour à Paris. Yannick Menel, Program Manager de Future4care, ne croit pas cependant en une forme de concurrence mais vante des “expertises complémentaires. Nous avons un acteur qui a la capacité à travailler les business model (Future4care), un acteur qui est capable de regrouper les institutions (ParisSanté Campus) et un autre, qui représente le monde hospitalier (@HôtelDieu)”, résume-t-il.

Un accompagnement multidisciplinaire

Afin de mettre en avant la spécificité de l’accélérateur qu’il dirige, Yannick Menel explique : “ce que nous offrons aux start-up au sein de Future4care repose sur 4 piliers : l’accompagnement individuel, l’accompagnement collectif, l’accès aux grands groupes et la notoriété/visibilité”. Concernant l’accompagnement individuel, il commence toujours par un entretien au cours duquel Yannick Menel “demande aux équipes d’une start-up ce qui les empêche de dormir et non de nous servir la belle présentation qu’ils font à leurs clients ou investisseurs”.

“Je demande aux équipes d’une start-up ce qui les empêche de dormir et non de nous servir la belle présentation qu’ils font à leurs clients ou investisseurs”

Yannick Menel, Program Manager de Future4care

“Nous n’imposons pas aux start-up de KPI’s à atteindre”, explique Yannick Menel, Program manager de Future4care / Photo Future4care

L’accueil au sein de l’accélérateur dure au moins deux ans et la start-up incubée fait un point chaque mois avec les équipes de Future4care. “Nous ne leur imposons pas de KPI’s à atteindre, explique Yannick Menel. Notre volonté est d’en faire des champions, mais toutes ne sont pas positionnées sur le même domaine,…

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