Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > Le plan France médecine génomique 2025 avance timidementLe plan France médecine génomique 2025 avance timidementLe gouvernement accordait en juillet 2017 une enveloppe de 400 M€ sur cinq ans au plan France médecine génomique 2025. Coordonné par Aviesan, il vise à démocratiser la médecine génomique et promet à terme de séquencer par an le génome de 20 000 patients atteints de maladies rares. Deux plateformes ont ainsi vu le jour et sont désormais fonctionnelles tant sur la partie séquençage que la partie traitement informatique. Le projet est-il en phase avec les espérances ? mind Health a interrogé le directeur d’Aviesan et des responsables des deux plateformes, ainsi qu’un partenaire industriel. Par . Publié le 30 octobre 2019 à 19h28 - Mis à jour le 30 octobre 2019 à 19h28 Ressources “Nous nous étions fixé un objectif de 1 000 patients atteints de maladies rares et de 1 000 patients atteints de cancer dont nous allions séquencer le génome en 2019. Nous en sommes bien loin, déplore Amaury Martin, administrateur du groupement de coopération sanitaire (GCS) SeqOIA qui porte la plateforme de séquençage en Île-de-France. Fin septembre 2019, ce chiffre s’élevait à quatre trios de patients atteints de maladie rare (un trio étant constitué des parents et de l’enfant, ndlr) et 12 séquençages de cancers pédiatriques.” Du côté d’Auragen, la plateforme de séquençage en Auvergne-Rhône-Alpes, les génomes de sept trios seulement ont été séquencés, précise Jean-Yves Blay, son directeur scientifique et directeur du centre Léon Bérard. Un retard par rapport aux ambitions de 2017 puisque chacune des deux plateformes a pour mission de produire 18 000 séquences génomiques par an d’ici 2025.Démocratiser la médecine génomique“L’intérêt du plan est de faire en sorte que la médecine génomique devienne une réalité en France, souligne Franck Lethimonnier, directeur de l’institut thématique de l’Inserm Technologies pour la santé et directeur d’Aviesan chargé du pilotage de la coordination du plan. Pour les patients atteints d’une maladie rare et en errance diagnostique (seulement un quart d’entre eux est diagnostiqué aujourd’hui par la médecine classique), l’idée est d’utiliser l’information obtenue grâce au séquençage complet du génome pour poser un diagnostic. Préciser l’origine génétique de la pathologie permettra aussi d’identifier des approches thérapeutiques nouvelles. Quant aux patients atteints d’un cancer, le but est d’améliorer leur prise en charge et les orienter vers des thérapies plus précises et adaptées. Nous travaillons encore à déterminer le nombre total de patients que nous devons séquencer par an d’ici 2025 et oeuvrerons à partir de l’année prochaine pour préciser ce chiffre.” Deux plateformes fonctionnelles sur 12 annoncéesÀ ce jour,… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email analyses médicalesbase de donnéesDonnées de santéDonnées privéesGénétiqueMaladies raresoncologieRechercheBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* À lire Plan France Médecine génomique 2025 : des avancées, des points de blocage et des questions en suspens Médecine personnalisée et génomique numérique parmi les quatre filières cibles de Genopole Plan France Médecine Génomique 2025 : les étapes de deux premières plateformes de séquençage essentielsSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Le nouvel enjeu des données de vie réelleLe cloud souverainanalysesSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Les levées de fonds en santé numérique, côté coulissesMarc Julien (Diabeloop) : "Créer de la confiance avec les investisseurs prend du temps"dataLes dernières publications La liste des logiciels référencés dans le cadre du Ségur du numériqueLes principaux acteurs français des DTx