Accueil > Industrie > Karine Samama (Microsoft France): “D’ici 2025, la recherche aura séquencé 100 millions de génomes humains, soit 20 milliards de gigabytes de données”Karine Samama (Microsoft France): “D’ici 2025, la recherche aura séquencé 100 millions de génomes humains, soit 20 milliards de gigabytes de données”Karine Samama est la Directrice Stratégie du pôle Santé de Microsoft France. Pour mind Health, elle revient sur le rôle de la technologie dans les dernières avancées en recherche. Par Sandrine Cochard. Publié le 31 août 2021 à 14h03 - Mis à jour le 21 septembre 2021 à 17h02 Ressources L’épidémie de Covid-19 a souligné le rôle primordial des laboratoires pour répondre aux grands enjeux de santé. Comment la technologie et l’innovation impactent la recherche aujourd’hui ?Karine Samama : Il y a une convergence très forte entre la technologie et la recherche. Les thérapies nouvelle génération comme les thérapies géniques ou les thérapies cellulaires ont été permises grâce à l’arrivée de la technologie.Le séquençage du génome a été fortement accéléré grâce au cloud computing. Le Next Generation Sequencing (séquençage moléculaire à haut débit) met à la disposition des chercheurs des données inédites pour comprendre les gènes responsables d’une maladie. Cela permet de mieux comprendre certaines maladies et leur mécanisme de réparation. Idem sur le système immunitaire : cette technologie permet de cartographier des antigènes et comprendre à quelle maladie un système immunitaire a été exposé (lire encadré 1). Cela ouvre tout un pan de la recherche vers la thérapie génique et la thérapie cellulaire ! On pense que d’ici 2025, on aura séquencé à peu près 100 millions de génomes humains, ce qui correspond à 20 milliards de gigabytes de données !LIRE AUSSI – Le plan France médecine génomique 2025 passe à l’échelle industrielleMicrosoft travaille également sur la biologie computationnelle. En quoi consiste cette nouvelle discipline ?A la croisée de la biologie, des sciences informatiques et de l’information, des mathématiques, de la chimie et de la physique, la biologie computationnelle se positionne aujourd’hui comme une discipline essentielle pour l’interprétation des données biologiques. De même pour le développement d’outils d’analyse et de prédiction in silico allant des séquences aux structures tri-dimensionnelles. La biologie computationnelle permet notamment de modéliser une cellule. L’idée est d’en comprendre le fonctionnement, son programme en quelque sorte,… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Sandrine Cochardbase de donnéesDonnées cliniquesDonnées de santédonnées de vie réelleEssais cliniquesGAFAMIntelligence ArtificielleMicrosoftBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* À lire Teladoc Health intègre sa plateforme de télésanté dans Microsoft Teams Microsoft s’offre Nuance Communications pour 19,7 Mds $ AXA et Microsoft créent une plateforme numérique de soins Le Broad Institute accueille un centre de recherche en IA doté de 300 M$ Tribvn Healthcare annonce une compatibilité avec Microsoft Azure essentielsSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Le nouvel enjeu des données de vie réelleLe cloud souverainanalysesSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Qu’est-ce qu’une DTx ? La définition comme enjeu stratégiqueQuelles solutions sont référencées dans le cadre du Ségur du numérique ?dataLes dernières publications La liste des logiciels référencés dans le cadre du Ségur du numériqueLes principaux acteurs français des DTx