Accueil > Financement et politiques publiques > Dr Pierre Simon : “L’organisation, plus que l’outil, fera le succès de la télémédecine”Dr Pierre Simon : “L’organisation, plus que l’outil, fera le succès de la télémédecine”La France a connu une baisse puis une stabilisation des téléconsultations en 2021. Pour le Dr Pierre Simon, ancien président-fondateur de la Société Française de Télémédecine (aujourd’hui Société Française de Santé Digitale), certaines évolutions pragmatiques permettraient de redonner aux médecins confiance en une télésanté plus proche des patients et à sa juste place dans le parcours de soins. Par Romain Bonfillon. Publié le 01 février 2022 à 20h30 - Mis à jour le 21 juillet 2022 à 11h25 Ressources Une récente étude de l’Institut économique Molinari estime que si la téléconsultation et la téléexpertise représentaient 10% du volume total des consultations, cela permettrait de faire économiser à l’Assurance-maladie au moins un milliard d’euros par an, à qualité de soins égale. De tels chiffres vous paraissent-ils atteignables ?Cette étude s’appuie sur des études anglo-saxonnes et part notamment du principe que la téléexpertise génère des téléconsultations. Les auteurs se sont appuyés sur les bases de l’Assurance maladie qui font état de 391 millions de consultations médicales par an. Trois grands postes d’économie apparaissent : les économies générées par les téléconsultations qui remplaceraient les venues aux urgences. Sur ce point, les 162 millions d’euros d’économies constituent un minimum puisque la plateforme SAS doit permettre une réduction de la venue aux urgences de l’ordre de 40 %. En revanche, s’agissant des 460 millions d’euros d’économies espérées sur le transport sanitaire, le modèle utilisé a du mal à s’appliquer en France puisque jusqu’à présent l’Assurance maladie, sous la pression des ambulanciers, n’a pas souhaité réduire l’enveloppe dédiée aux transports sanitaires, qui est de l’ordre de 3 milliards d’euros par an. Enfin, quant aux réductions de dépenses que permettraient les téléconsultations en médecine générale et par spécialité, l’évaluation repose sur des études parfois australiennes ou américaines, pays où les conditions de développement des téléconsultations ne sont pas les mêmes qu’en France. Aux États-Unis, où la consultation est de l’ordre de 150 dollars, les professionnels de santé ont, dans le programme Obamacare, un intéressement à réduire leurs coûts.L’étude Molinari s’appuie sur une part de la téléconsultation de 10% ? Mais comment ce seuil a-t-il été fixé ?… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ?Créez un compte pour tester notre offre gratuitement pendant 15 joursServices en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encoreBriefings quotidiens : actualités synthétiséesLettres hebdomadaires Nom Prénom Email Romain BonfillonCOVID-19InnovationmédecinParcours de soinsPlateformesPolitique de santéRéseaux sociauxtéléconsultationTélémédecinetélésuiviTélésurveillanceBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* essentielsSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Le nouvel enjeu des données de vie réelleLe cloud souverainanalysesSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Les levées de fonds en santé numérique, côté coulissesMarc Julien (Diabeloop) : "Créer de la confiance avec les investisseurs prend du temps"dataLes dernières publications La liste des logiciels référencés dans le cadre du Ségur du numériqueLes principaux acteurs français des DTx